Ces derniers temps je me suis découvert un intérêt soudain pour la mythologie Indienne et l'Hindouisme, intérêt sans doute motivé par mon envie frustrée de lire le Râmâyana et le Mahâbhârata. Mon goût pour les épopées atteint son paroxysme ces temps-ci, il me pousse même à m'intéresser à des textes venus de pays qui jusqu'alors me rebutaient au plus haut point. Ainsi donc Le Pèlerinage d'Occident de Cheng'en Wu devrait bientôt se retrouver entre mes mains (cela coïncide d'ailleurs parfaitement avec mon retour de flamme pour Saiyuki, quel hasard) et j'envisage de me procurer le Kojiki dès que je le pourrai. J'ai trouvé une version abrégée sur le net mais ça me laisse un goût de peu dans la bouche. Je ne veux pas lire des synthèses ou des études de ces épopées, je veux lire les textes d'origine. Je me fiche bien des analyses d'untel et des ouvrages de vulgarisation d'un autre, je veux du brut. Bordel.
J'en viens à appeler la rentrée de tous mes voeux. J'ai hâte de retourner à la Fac, de rencontrer de nouvelles personnes et de retrouver cette sensation grisante que me procure le flot de connaissances que les professeurs déversent dans nos petits cerveaux vides d'étudiants. Plus qu'exercer un métier, je voudrais pouvoir passer ma vie sur les bancs des amphithéâtres, enchaîner les différents cursus, apprendre, apprendre, apprendre. Diversifier mes connaissances, étudier quantité de domaines différents. Parfois j'en viens à comprendre la soif de Savoir de ce cher vieux Docteur Faust... Ouais, ça me plairait vraiment.
Mais avant ça je brûle de retrouver enfin ma chère librairie (les autres sont tellement fades à côté...). Je ne saurais décrire la frustration qui est la mienne depuis une semaine, enfermée que je suis à travailler toute la journée sans pouvoir rallier Bordeaux et ce paradis terrestre qui se trouve à seulement quelques pas de chez moi... J'ai hâte de retourner y passer la majeure partie de mon temps libre et cette fois-ci je compte bien traîner mes bottes du côté de ce rayon duquel je ne m'approche jamais, au nom plein de promesses: Religions & Ethnologie. Ah... Ca me laisse rêveuse (et incroyablement frustrée). En attendant je me shoote au Dead Can Dance et à la musique tibétaine.
May you stay with us until samsara ends.
♪ Dead Can Dance - The lotus eaters